Mots de consolation de Léon Charles aux parents des policiers sacrifiés et abandonnés au Village !

Il suffit d’avoir un coeur de pierre pour retenir vos larmes en écoutant les lamentations des parents des policiers qui supplient le cruel chef de gang cinq secondes “IZO” à travers ce mot ” papa”, pour leur octroyer seulement un petit morceau des corps des policiers pour au moins procéder à leur mise en terre. À la douleur des familles, le DG ne répond que sympathie à eux dans la plus grande désinvolture.

Quatre policiers tués, 8 blessés, des matériels de la PNH restés au village, voici ce qu’a dit le DGPNH, Léon Charles, dans un point de presse. Les infirmes mots qu’il a ajouté c’est : “sympathie aux proches des victimes, la PNH leur accompagnera”. Pour ce qui a trait du reste, il ne se contente de dire un merci aux journalistes qui ont exprimé leur étonnement dans un éclat de rire.

Léon Charles n’a pas annoncé de démission ni de sanction. L’état de santé des huit internés lui importe peu et, pense-t-il, c’est le même cas pour la population qui ne mérite aucune explication. Concernant les restes des policiers martyrs au village, le DG n’a aucune explication à donner. Peut-être, il se donne du temps pour envoyer le porte-parole de l’institution communiquer ce que le haut état major souhaite divulguer.

Entre temps, c’est la consternation au niveau de la population haitienne. C’est la desolation du coté des parents des sacrifiés qui supplient le numéro un du village à leur fait don d’au moins un petit morceau des corps des policiers pour apaiser leur douleur. Au moins, lamentent-ils, ils auront l’opportunité de pouvoir mettre en terre symboliquement leurs frères et fils tués comme des bêtes sauvages alors qu’ils rendaient service au pays suivant leur engagement de policiers nobles et intègres.

Dans la foulée rappelons que plusieurs points de la zone métropolitaine de Port-au-Prince dont carrefour et une partie de Delmas étaient restés paralyser ce samedi en signe de protestation à cet acte de terrorisme dont sont victimes les vaillants policiers.