Comme annoncé, une marche pour dire non à l’insécurité, au kidnapping, à la banalisation de la vie et surtout à la violation des droits humains a été organisée, le jeudi 10 décembre 2020, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme.
Plusieurs centaines de personnes issues de différentes couches de la société ont été descendues dans les rues de la capitale, le jeudi 10 décembre 2020, pour dénoncer la violation systématique des droits de l’homme, la montée de l’insécurité et surtout l’augmentation au quotidien des victimes de kidnapping, une nouvelle industrie, sans oublier la banalisation de la vie.
Tout au cours de leur parcours, les gens ont dénoncé la gestion du pouvoir en place dans le dossier l’insécurité notamment du Kidnapping. Se montrant satisfaits de cette grande première, des organisateurs ont promis, dans une date à déterminer, la tenue d’une ou des nouvelles marches pour continuer de dénoncer le laxisme des autorités dans la dégradation du climat sécuritaire au pays.
Des satisfécits décernés
Le recteur de l’Université Quisqueya , Jacky Lumarque , pour sa part , a décerné un satisfecit massif : « C’est un éveil de la majorité dormante pour rejeter le kidnapping, la violence, l’insécurité et surtout la banalisation de la vie en Haïti a continué le responsable de l’Université, exigeant en outre le respect de la dignité humaine en Haïti.
Après cette marche, les autorités vont-elles continuer à faire la sourde oreille volontaire ? Sont-ils prêts d’ acquiescer à la demande de la population ?