Le premier ministre Joseph Jouthe a dit prendre acte des revendications des milliers de personnes qui ont marché dans les rues de la capitale, le jeudi 10 décembre 2020, pour dénoncer le climat d’insécurité qui perdure particulièrement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et promet d’apporter une amélioration, sans en dire plus.
Encore de nouvelles promesses. Le Jeudi 10 décembre 2020, à l’occasion de la célébration du 72eme anniversaire de la commémoration de la déclaration des droits de l’homme, plusieurs milliers de personnes, ont repondu, à l’appel des organisations de la société civile et ont parcouru plusieurs rues de la capitale pour exprimer leur grogne face à la montée des actes d’insécurité et à la banalisation de la vie humaine, qui devient presqu’une normalité sociétale sous le regime de PHTK deuxième version.
À la fin de cette marche baptisée “marche pour la vie ” le premier ministre a vite sorti de son silence pas pour prendre de nouvelles mesures mais pour faire de nouvelles promesses à une population qui n’en peut plus. “Je voudrais rassurer la population que mon gouvernement a pris acte de leurs justes revendications lors des manifestations de la journée des droits de l’homme, et va travailler davantage pour améliorer le climat sécuritaire dans le pays” a promis le chef du gouvernement dans un message écrit sur son compte twitter peu après la mobilisation qui a réuni des milliers de personnes issues de différentes couches de la société.
Spécialistes des promesses fallacieuses
Cette promesse intervient à quelques jours de la Noël et des fêtes du nouvel an. Mise à part cette sortie considérée comme étant un tango médiatique par certaines gens, le chef du Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), les autorites policières et judiciaires n’ont annoncé aucune mesure préventive sérieuse permettant d’acter ces paroles qui certainement vont allonger la liste des promesses non tenues des actuels dirigeants, une spécialité de ce régime honni.
En guise de travailler pour garantir la sécurité de la population qui souffre amèrement de tout particulièrement de l’insécurité, le nouveau Directeur générale de la police préfère s’adonner à d’autres activités telles que : l’affaire des policiers protestataires du groupe Fantom 509 qui réclament de meilleures conditions de travail et un réajustement salarial.
Le président de la République, lui, qui est, selon la constitution le garant de la bonne marche des institutions, a pour l’heure d’autres priorités : la Réforme constitutionnelle pour proteger son intérêt et ceux de son clan politique et l’organisation des prochaines élections pour consolider son pouvoir après avoir échoué sur toute la ligne.