Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), présente un nouveau bilan ajusté des événements d’avril et de mai dernier au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac. Au moins 191 personnes sont rapportées tuées, 81 maisons et 57 véhicules incendiés.
La mise à jour sur le carnage de la plaine du Cul-de-Sac en avril et mai dernier témoigne de la cruauté de l’événement. Le RNDDH rapporte que des enfants ont observé leurs parents en train d’être massacrés en leur présence. Ce, vice-versa. Au moins une compagne a été violée en présence de son compagnon, rapporte également le rapport.
Dans ce dernier bilan l’organisme de Droits de l’Homme fait mention de 191 personnes massacrées dont 48 sont reportées d’être membres de l’un des deux gangs. Cet effectif contient 107 garçons, 76 filles et 8 enfants (6 garçons et 2 fillettes). D’après les révélations du rapport au moins 18 filles ont été violées et pas moins de 17 d’entre elles furent massacrées par la suite. 81 maisons et 57 véhicules ont été incendiés et pas moins de 158 enfants sont devenus orphelins.
Le RNDDH dénonce par ailleurs d’autres jeunes qui sont mis à exécution continuellement sous prétexte qu’ils servent “d’antennes” au groupe “400 marozo”. Il critique également la pression exercée par les autorités sur les personnes qui ont pris refuge sur la place de Clercine. Dans la foulée, il recommande un appui financier, médical et psychologique aux rescapés tout en encourageant une enquête de la part de la DCPJ aux fins de d’évaluer l’implication des matériels appartenant à la PNH, spécialement à l’Unité UDMO dans ce carnage.