Le premier ministre de facto haïtien, Ariel Henry, se fixe parmi ses priorités pour le nouvel an, la mise sur pied du conseil électoral provisoire (CEP). Il prévoit également une police plus équipée pouvant contribuer à entretenir un climat sécuritaire dans le pays.
C’est dans son message de fin d’année qu’il a souligné ses objectifs. En plus du dialogue permanent qu’il veut maintenir entre tous les acteurs, M. Henry entend poser les jalons nécessaires à l’accomplissement de sa priorité des priorités, à savoir : organiser les élections dans le pays.
Pour ce faire, il encourage tous les acteurs à se joindre à lui pour constituer le CEP. Organe fondamental dans le processus de la mobilisation duquel, il a enrégistré, au cours de l’année 2021 un cuisant échec. Pour lui, les élections crédibles sont indissociables au renouvellement du personnel politique et de la démocratie.
Le docteur Henry se souvient peu de l’état d’aggravation de l’environnement social haïtien. Néanmoins, il fait le pari de dompter l’instabilité sécuritaire en fournissant, durant l’année qui s’amène, de matériels adéquats au bon fonctionnement de la PNH. La sécurité, comme il aimerait le dire, est indispensable à la réalisation de bonnes joutes en Haïti, laisse-t-il croire. C’était aussi l’occasion pour le PM de souligner son intention de changer la constitution au fil des jours de 2022.
Soulignons au passage que depuis son accession à la tête du pays et, en dépit de ses promesses, le pays a connu des jours infernaux durant ces six derniers mois. Les gangs, les kidnappings, les massacres civils sont recensés à profusion.
