L’office de la Protection du Citoyen (OPC), dans une note exprime son indignation suite à l’assassinat du diacre Sylner Lafaille de la 1ère Église Baptiste de Port-au-Prince suivi de l’enlèvement de sa femme. « L’OPC exprime son indignation et sa colère face à la montée exagérée et inacceptable du climat caractérisé par des cas de vol, d’enlèvement et d’assassinat spectaculaire », a écrit l’organisme national de défense des droits humains.
Selon cette note portant la signature du protecteur Renand Hédouville, les autorités ne sont pas à la hauteur de leur tache constitutionnelle qui est de garantir la sécurité des vies et des biens.
«L’OPC demande à ceux qui détiennent, de fait, le pouvoir de faire un bilan de leur cuisant échec en matière de sécurité et de protection des vies et des biens», poursuit la note.
Aussi, l’office de protection des citoyens et citoyennes critique les ex opposants de Jovenel Moïse, qui promettaient un climat de paix dans le pays au lendemain de son départ. L’OPC dit constater pourtant que près de trois mois après l’assassinat du chef de l’État, la situation sécuritaire du pays ne fait que s’aggraver.
Fort de ces constats, il appelle les secteurs vitaux du pays à tout mettre œuvre afin de rétablir un climat de paix dans le pays.