Le 10 octobre 2022, c’était la journée mondiale de la santé mentale. Pour marquer la date, l’Institut Universitaire de Formation des Cadres (INUFOCAD) avait réalisé plusieurs activités dont une conférence-débat et une journée de dépistage en santé mentale. Une activité pleinement réussie, selon l’un des initiateurs, le professeur Vijonet Déméro.
C’est autour du thème :”la santé mentale en Haiti: états des lieux et implications pour le développement du pays” que s’est déroulé la conférence-débat qui était aussi accessible sur les réseaux sociaux via la plateforme ZOOM. Choisissant cette thématique, les initiateurs voulaient faire une adaptation haïtienne du thème de l’année:” faire de la santé mentale et du mieux-être de tous une priorité mondiale”.
C’est cette conférence qui a initiée la célébration à laquelle ont pris part en présentiel et à distance plusieurs centaines de participants, le 9 octobre 2022. Pendue aux lèvres des intervenants, l’assistance a témoigné sa satisfaction de cette manifestation intellectuelle à travers ses fructueux échanges avec le panel constitué du professeur Vijonet Déméro et du psychologue clinicien, Jean Colt Bélizaire.
Des prestations musicales de certains étudiants de Maîtrise en psychologie sociale de la Faculté d’éthnologie (UEH) avaient rehaussé l’éclat de cette activité. Cerise sur le gâteau est la journée de dépistage en santé mentale qui s’est tenue, le jour même de la commémoration de la journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2022. C’était une activité sortie de l’ordinaire qui a permis au public de rencontrer des professionnels de la santé mentale pour des consultations gratuites. Satisfaite à l’instar de ses invités, l’INUFOCAD a publié une note de remerciement à tous ceux qui avaient rendu possible cette activité.
ll faut toutefois noter au passage que la thématique de la santé mentale est rarement abordée en Haïti. Malgré la conjoncture qui se révèle préjudiciable à une santé mentale saine, les professionnels de la psychologies ne sont toujours pas valorisés. Peut-on considérer cette initiative comme un bon départ? Un pas considérable vers une plus large sensibilisation?