LINADDH recommande aux autorités la stricte protection des droits des journalistes

La ligue Nationale des Avocats pour la défense des droits de l’homme (LINADDH) dans une note parue le 13 février 2021 condamne les exactions dont sont victimes les journalistes dans l’exercice de leur fonction. Rappellant les prescrits constitutionnels faisant du journalisme le quatrième pouvoir, la ligue enjoint les dirigeants de l’État à protéger les travailleurs de la presse en tout temps moyennant qu’ils s’exercent.

S’appuyant sur les actes de brutalité visant les confrères de la presse ces derniers temps, la ligue Nationale des Avocats pour la défense des droits de l’homme (LINADDH) rappelle aux autorités que le pays n’est pas en temps de guerre, et, qu’au regard des articles 28, 28-1 et 28-2 de la constitution, les travailleurs de la presse qui constituent le corps du quatrième pouvoir sont libres d’exercer leur profession sans contrainte.

La LINADDH se dit consterner devant ces comportements qui devraient être banis en plein 21ème siècle. C’est inacceptable, regrette la ligne qui enjoint les autorités du pays incluant le directeur général de la police nationale d’Haiti, Léon Charles, de prendre les mesures possibles et imaginables à protéger les travailleurs de la presse et les manifestants. La note conclu pour rappeler aux responsables précités, les prescrits de l’article 27 de la constitution stipulant : “Toutes violations des dispositions relatives à la liberté
individuelle sont des actes arbitraires”.

Rappelons que plusieurs structures de la société civile ont déjà dénoncé ces actes barbares au point même que l’IGPNH a pris les mesures necessaires pour fixer la responsabilité des policiers dans ces atrocités et les sanctionner le cas échéant.