À la suite de deux visites de l’institut mobile d’éducation démocratique (IMED) au centre sportif de Carrefour, l’organisation parvient à l’évidence que les déplacés de Martissant logés dans ce centre vivent dans des conditions dégradantes. Ils sont exposés à toutes sortes de violences y compris des vols et des viols. Fort de ses lamentables constats, l’IMED recommande aux autorités de tout faire pour secourir les gens en grande nécessité.
Ils sont nombreux. Plus d’un millier environ au complexe sportif de Carrefour. Ces gens contraints d’abandonner leurs maisons, sont obligés d’habiter de n’importe quelle manière au centre sportif de Carrefour. Ce, en vue de sauver leur peau et attendre sceptiquement que le calme revienne.
Au centre sportif de Carrefour, les réfugiés font face à toutes sortes de calamités. Ils sont entassés, dorment à même le sol, violés, volés, etc. Dans cet abri, ils sont mal nourris, le bloc sanitaire ne répond pas, l’eau est rare. Bref, ils sont livrés à eux mêmes, à la merci des gens mal intentionnés et à l’œil du coronavirus, a observé Kettly Julien.
Face au risque qu’encourent ces gens dans cet espace non approprié, la directrice exécutive de l’IMED lance un cri d’alarme pour attirer l’attention de l’opinion publique sur cette situation infra-humaine qui sévit au centre. Elle en a aussi profité pour appeler aux autorités de l’État à s’assumer afin que ces familles puissent retourner chez elles et reprendre leur vie coutumière.