Sur les lieux de très tot devant la base du SPNH-17, les agents de la police pistaient le coordonnateur du syndicat, Jean Elder Lundi, dénoncent les avocats du corps syndiqué. Les membres du syndicat sont traqués pour avoir dénoncer la création de “All Black” et recomnander la restitution des corps des policiers tués au village de Dieu le 12 mars dernier, dénoncent les défenseurs.
Les avocats du SPNH-17 crient au scandale à la suite du déploiement, le mercredi 7 avril 2021, des agents de la PNH dans les parages du bureau du syndicat pour, disent-ils, tenter de partir avec le coordonnateur de la structure, Jean Elder Lundi. Me Jean Fritz Magny et Arnel Rémy ont mis en défi le haut état major de la PNH de violer l’espace de travail du syndicat.
L’accusation faisant croire que les membres du SPNH-17 sont des membres du groupe fantom 509 n’est qu’un prétexte. Selon les avocats, la vraie raison qui a poussé les dirigeants de l’institution policière à décerner à l’endroit du CG du syndicat cet avis de recherche est liée au fait qu’il a dénoncé “All Black” et a exigé la restitution des dépouilles des policiers massacrés au village de Dieu le mois passé. Les défenseurs des policiers syndiqués qui ne croient pas que toutes ces exactions contre les membres du SPNH-17 sont les oeuvres des policiers authentiques, appellent les vrais policiers à appliquer ce qu’ils avaient appris à l’académie en essayant de débarrasser l’institution de toutes les entraves politiques.
Pour le porte-parole de cette structure, Domont Saint-Cyr, toutes ces énergies déployées par la DGPNH contre les membres du syndicat, visent à les intimider et à les réprimer. Le haut état major part en chasse contre le SPNH-17 parce qu’il ne veut pas de structure syndicale au niveau de la PNH se plaint-il, tout en restant confiant que les vrais policiers ne vont pas s’embarquer dans de telles mafueuses entreprises.
Rappelons qu’un groupe de militants proches de l’opposition s’étaient rendus sur place pour exprimer leur solidarité aux syndicalistes en difficulté au niveau de leur siège au Bois-Verna.
