En vue de réfléchir sur la crise, les associations patronales et chambres de commerces entendent discuter avec le premier ministre de facto, Ariel Henry. En conséquence, une invitation lui est lancée laissant à sa discrétion la date de la tenue de la rencontre.
La crise haïtienne est devenue chronique. Et, le secteur patronal en a la conscience. À cet effet, les associations patronales et chambres de commerces composant ce corps planifient une rencontre autour de la résolution de la crise. Une telle réunion dans laquelle est formellement invité le chef de la primature qui fait de plus en plus douter.
Dans cette lettre, les signataires disent être au parfum des difficultés auxquelles fait face le gouvernement piloté par l’improductif premier ministre Ariel Henry. Ils disent aussi être conscient des difficultés immenses confrontées par le secteur privé des affaires et tous les autres secteurs de la vie nationale. Elles avancent pour dire que la population est vraisemblablement livrée à elle même tout en essayant de survivre à une situation d’insécurité criminelle qui la terrorise.
Les patrons disent constater que malgré les differentes rencontres qu’ils ont eu avec le gouvernement. Trois mois après la mort de Jovenel Moise, la situation ne fait qu’envenimer. Le tableau n’affiche qu’insécurité spectaculaire, des kidnappings sans pareil, paralysie des mouvements de biens et de personnes sur le territoire, pénurie chronique de carburant, effondrement de l’économie, absence quasi-totale de gouvernance.
En raison des comptes que demandent les membres des associations et chambres de commerces et, en tant que défenseurs de leurs intérêts, elles ont décidé, soulignent-ils, d’inviter le locataire de la primature à prendre part à une réunion-débat qu’elles organisent en vue de faciliter un dialogue franc, sincère et productifs entre contribuables, membres des associations concernées et le PM.
