Le RNNDH continue sa campagne intéressée pour la révocation du ministre Liszt Quitel

Indexé sans preuves tangibles dans un enlèvement, le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales (MICT) et également garde des sceaux de la République, Liszt Quitel, n’est pas de tout repos. Son cas qui défraie la chronique depuis le début de la semaine interpelle le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) qui appelle à sa mise à l’écart. L’organisme de droit de l’homme avait également adressée une correspondance au directeur départemental de l’Ouest (DDO) à cet effet pour lui informer du fait.

L’étau commence à se serrer autour du ministre de la Justice, Liszt Quitel. Ce dernier fait l’objet de suspiscions d’enlèvement suivi de séquestration contre rançon au dépend du pasteur,Jean Ferret Michel et de deux autres personnes qui l’accompagnaient. Selon les données citées par le RNDDH dans sa correspondance au DDO, un règlement de compte relatif à une question de jalousie y serait à la base.

Le 21 octobre 2021, le RNDDH avait porté à la connaissance de la police, via le DDO, les informations dont il dispose sur cet enlèvement réalisé le 3 octobre dernier par des individus portant l’uniforme de l’UDMO roulant à bord d’un véhicule qui aurait appartenu au chef de gang de La Saline, Serges Alectis (ti Junior), membre du G9. Il informe qu’il est au parfum que cet enlèvement a été perpétré sous les ordres du ministre précité. 18 jours après ce rapt, l’otage ainsi qu’un de ses compagnons est encore gardé par les ravisseurs malgré les 300 mille dollars payés aux kidnappeurs. Une aventure amoureuse interrompue depuis un bon bout de temps par le pasteur serait à la base de ce conflit, rapporte le RNDDH s’appuyant sur des témoignages.

D’après le RNDDH, le ministre avait toujours fait savoir au pasteur qu’il lui fera payé son aventure avec sa femme Barbara Quitel. Et, compte tenu des informations qu’il dispose et qu’il partage avec la police, la femme au centre du conflit pourrait aider la DCPJ dans son enquête, écrit le RNDDH. Ainsi, recommande-t-il d’auditionner l’épouse du ministre afin de libérer les victimes.

Le PM invité à renvoyer le ministre

Le RNDDH n’arrête pas là, il invite le chef du gouvernement à écarter de son cabinet le ministre indexé. Dans une correspondance adressée à M. Henry, l’organisme précise que cette décision devait servir à faciliter l’enquête dans cette affaire, car la police, auxilliaire de la justice, est placée sous sa tutelle.