Le premier ministre haïtien, Ariel Henry, est sans conteste un PM de facto, estime le partir reconstruire Haïti. Fort de cela, conjugué à sa complicité presumée dans l’assassinat du chef de l’État, Jovenel Moïse, le chef de gouvernement actuel doit quitter incessamment le poste de premier ministre qu’il occupe illégalement.
Le rapport publié le weekend dernier par le Réseau National de défense des droits humains (RNDDH) a donné froid au dos au PM Ariel Henry. Depuis, pas mal de voix se sont élevées pour exiger son départ. Entre autres structures défendant cette thèse se figure le parti Reconstruire Haïti.
Selon les chefs de file de ce parti, le PM est illégal et inconstitutionnel. En plus, il est indexé de connivences avec l’un des plus notoires criminels présumés en cavale, Joseph Félix Badio. Dans cette note qu’il a rendu public ce 24 août 2021, le parti enjoint le citoyen Henry à faire le simple geste d’homme honnête de se mettre à l’écart tout en se disposant pour la justice.
Pour le parti, le PM a tenté en vain de dialoguer avec des structures partisanes en vue de perenniser le coup d’État mortel contre l’ex chef de l’État Jovenel Moïse. Sa présence à la primature ne fera qu’aggraver la crise, opinent les signataires. Rejetant l’idée d’un gouvernement monocéphal imposé par le Core Group, le parti persiste et signe qu’il ne dialoguera pas avec le PM dorénavant décrié sur cet aspect.