Le chauffeur du ministre de la Justice et de la sécurité publique a été assassiné tôt le lundi 25 janvier dans la commune de Pétion-ville ainsi qu’une dame qui se trouvait à bord du véhicule.
Le conducteur privé du ministre de la Justice et de la sécurité publique, Félix Joseph, ainsi qu’une jeune dame dont le nom n’ a pas été révélé, ont été abattus de plusieurs balles par des individus armés circulant à moto dans la localité de Péguy-Ville , dans la commune de Pétion-Ville, le lundi 25 janvier 2021 vers 5 h30 du matin selon les informations parvenues à notre rédaction.
L’insécurité frappe à la porte du ministre de la justice
Le train de l’insécurité passe à toute vitesse, même les proches du ministre de la Justice, qui est en partie responsable de la sécurité du pays, ne sont pas épargnés puisque son chauffeur a été lâchement assassiné le lundi 25 janvier.
Pour le moment la garde des sceaux de la République n’a pas encore réagi à ce double assassinat. Il le fera certainement dans les prochaines heures. Ce qui est sûr, il présentera ses sympathies à la famille du défunt en annonçant l’ouverture d’une enquête dont le résultat, comme d’habitude, ne sera peut-être jamais connu.
Le président Jovenel Moïse parle de l’insécurité comme un citoyen lambda
Le chef de l’Etat a été «live» le lundi 25 janvier 2021 sur sa page Facebook et sur plusieurs autres plateformes intelligentes. Il a fait le point sur plusieurs dossiers brulants de l’actualité dont la fin de son mandat et la dégradation du climat de l’insécurité, entre autres.
En ce qui concerne le dossier de l’insécurité, le locataire du Palais national se plaint également de la situation comme un simple citoyen lambda. Aucune nouvelle mesure n’a été annoncée même pour la forme, aucune décision n’est prise pour garantir la sécurité des vies des citoyens, alors que la liste des victimes ne cesse de s’allonger. Il se contente de dire tout simplement qu’il lui reste une année à passer au pouvoir, comme pour répondre à ceux qui exigent son départ le 7 février prochain.
En écoutant le président parler, on pourrait conclure que l’insécurité ne fait pas partie des priorités de son administration.