Le CEP «contesté» publie son calendrier d’activités

Le Conseil électoral provisoire (CEP) a publié ce jeudi le calendrier complet de toutes ses activités pour l’année 2021. La date du référendum sur la nouvelle constitution et celles des élections législatives et autres sont connues.

Sans avoir prêté serment par-devant les juges de la Cour de cassation tel qu’exige la constitution amendée de 1987, les membres du nouveau Conseil électoral provisoire « contestés » (CEP) ont franchi, le jeudi 7 janvier 2021, un pas en publiant le calendrier complet bien rempli de ses activités qui prendront fin le 22 janvier 2022.

Les grandes dates sont désormais connues de tous. Selon le calendrier rendu public par le CEP, le référendum sur la nouvelle constitution se fera le 25 avril 2021. Le 19 septembre 2021 aura lieu le 1er tour des élections législatives et présidentielles et le 21 novembre se tiendra le 2e tour des législatives et présidentielles.

Les membres du CEP s’engagent à publier les résultats définitifs des élections présidentielles le 22 janvier 2022 pour que le chef de l’Etat puisse passer l’échappe à un président élu.

Se référant aux différentes dates inscrites dans ledit calendrier, le CEP a déjà procédé à l’évaluation et la validation des BED et des BEC, Plusieurs activités sont en cours dont le recrutement des personnels, la réception des matériels sensibles, non sensibles et sécurités.

Dans la foulée, le CEP a également publié la date des contestations, de l’élaboration du projet électoral, fermeture de la liste électorale générale, gestion des candidatures, etc.

A noter que, plusieurs millions de personnes qui sont en âge de voter n’ont pas encore leur carte d’identification nationale.

Parallèlement à tout cela, l’opposition dans sa globalité continue de réclamer le départ du président Jovenel Moise au plus tard le 7 février 2021. Un nouveau calendrier de mobilisation a été publié par les responsables du secteur démocratique et populaire.

Le président Jovenel Moise peut-il organiser les élections ? C’est la grande interrogation. On avait assisté à ce même scenario sous la présidence de Michel Joseph Martely qui se montrait très déterminer, à la dernière minute, à réaliser les scrutins. Au final, il était obligé de faire marche arrière.