La gale : des centaines de personnes présentent des signes du sarcopte

La maladie de la gale aurait fait son retour dans plusieurs zones du pays notamment dans le département de l’ouest, bastion de la Covid-19. Depuis plusieurs semaines des personnes ne cessent de se plaindre de cette situation. Des photos tournent en boucle sur les réseaux sociaux. Les responsables de la santé publique invitent les personnes ayant des symptômes s’apparentant à cette maladie de se rendre en toute urgence à l’hôpital.

Plus de 10 mille personnes ont déjà contracté le virus de la Covid-19 et plus de 200 sont déjà mortes des suites des symptômes de cette épidémie meurtrière selon le bilan communiqué par les autorités sanitaires du pays. Parallèlement à cette épidémie qui semble repartir en force vu le nombre de personne qui ont atteint ces dernières semaines le virus, le ministère de la Santé publique et de la population devrait, selon toute évidence, se préparer à faire face à une nouvelle maladie réputée très nocive et contagieuse : la gale.

Les photos des personnes qui présentent des signes assimilables à la Gale sont de plus de plus nombreuses sur les réseaux sociaux les plus populaires du pays. Fort de ce constat, le directeur départemental de l’ouest, le Dr Martial Beneche qui dit avoir détenu des informations relatives à cette maladie, invite toutes les personnes qui présentent des signes de se rendre à l’hôpital pour les suites nécessaires.

 «J’ai vu des personnes en particulier des enfants avec des lésions dermatologiques qui ressemblent à la sarcoptose », a précisé le directeur départemental qui annonce une campagne de vaccination afin d’éviter le pire.

Ledit responsable a apporté, par ailleurs, un démenti formel aux informations faisant croire que la maladie pourrait être attrapée dans l’eau des robinets. Il souligne en outre qu’environ 300 patients ont déjà présenté des lésions dermatologiques caractéristiques du sarcopte.

Causes et facteurs de risque de la gale

Le parasite est un acarien de la famille des Sarcoptidae. 

Le principal facteur de risque est la promiscuité ( crèches, écoles, épidémies familiales). Le réservoir du parasite est strictement humain, la transmission est strictement inter humaine par contacts cutanés directs (y compris relations sexuelles) ou indirects (partage de la literie, des vêtements).