La crise haïtienne préoccupe des parlementaires américains

Des parlementaires américains ont créé un groupe spécial pour Haïti baptisé « House Haïti Caucus » pour débattre des questions ayant rapport typiquement à la crise haïtienne et éventuellement proposé des pistes de solution pour sortir le pays dans cette crise multiforme dans laquelle il est plongé. Ils ont promis d’œuvrer en faveur de l’intérêt collectif du peuple haïtien.

La crise haïtienne représente un sujet de débat pour la communauté internationale notamment pour des parlementaires américains dont Val Demings, le congressman Andy Levin , la congresswomen Yvette Clarke et Ayana Pressley, tous des représentants démocrates au congrès. Ces Parlementaires américains ont promis, à travers HOUSE HAITI CAUCUS, de travailler de concert pour libérer Haïti de ses problèmes de corruption, de la violence, des violations des droits civils et humains et de ses crises économiques ainsi que sanitaires.

« Nous venons au Congrès avec des antécédents très différents et de tous les coins de notre pays, mais nous avons trouvé un terrain d’entente dans notre engagement profond envers le peuple haïtien et son bien-être, ainsi qu’un désir intense de voir la démocratie haïtienne prospérer » ont expliqué les élus américains dans un communiqué distillé dans la presse à l’occasion de la célébration du 218e année d’existence du bicolore national.

Ce groupe qui se dit ouvert à toute sorte de discussion, pense qu’Haïti peut renaître de ses cendres en basant les normes et les principes démocratiques. « L’Elite au pouvoir en Haïti n’a pas servi le peuple, mais nous sommes pleinement convaincus que si on lui donne l’occasion, le peuple haïtien peut surmonter ce défi et établir une démocratie forte qui offre justice et opportunités à tous ont signalé les parlementaires américains, pensant qu’il n’y a aucune excuse pour répéter les erreurs du passé.

“Nous allons élever et écouter les voix haïtiennes qui doivent façonner un avenir démocratique qui servira l’ensemble du peuple haïtien et non pas une minorité”, ont-ils promis.