Nouvellement créée, la commission protestante contre la dictature en Haïti (CPCDH) annonce une marche contre la dictature, le kidnapping, l’inconstitutionnalité et la violation systématique des droits de l’homme pour le 28 février à venir. À travers cette mobilisation, la fille du secteur protestant entend envoyer un message clair a, dit-elle, la patronne du chef de l’état qui le soutient dans son projet dictatorial.
Pour faire son entrée en lice, la CPCDH de concert avec l’initiative “nap mache pou lavi” et les barreaux d’Haiti lance pour le 28 février prochain une mobilisation sur tout l’étendu du territoire. L’organisme qui veut tester sa capacité à mobiliser se fixe l’objectif de dénoncer la dictature, le kidnapping, l’inconstitutionnalité et la violation systématique des droits de l’homme dans le pays.
Il n’y a pas que cela, les initiateurs ont dans leurs viseurs la communauté internationale qui de part leur connivence avec le chef de l’état conforte le locataire du palais national dans sa posture de dictateur. ” À travers cette activité citoyenne la commission et les instances susmentionnées entendent envoyer un message clair à la communauté internationale, la patronne de M. Jovenel Moise, dont le mandat constitutionnel a pris fin le 7 février 2021 et qui en flagrante violation de l’article 134-3 de la constitution de 1987 amendée décide de prolonger son mandat et de prendre un ensemble de mesures qui ne riment pas avec la démocratie”, écrit la CPCDH.
En vue de faire de cette activité un vrai exemple de ras-le-bol populaire, la commission mise enormement sur la participation collective. Et c’est en sens qu’elle appelle tous les secteurs à se joindre à elle pour la pleine réussite de cette mobilisation.