Le conseil de défense de l’ex député de Delmas Tabarre, Arnel Bélizaire, avait adressé une demande de main levée d’écrou pour leur client incarcéré depuis 17 mois. Contre toute espoir, les juges de la Cour d’appel de Port-au-Prince ont ordonné la reconduction de l’accusé dans sa cellule.
Les juges siégeant n’ont pas accordé la main levée d’écrou sollicitée par les avocats d’Arnel Bélizaire. À la Cour d’appel de Port-au-Prince, le 3 mai 2021, les avocats de l’ex parlementaire ont eté surpris par la décision des juges qui ont jugé prématuré leur requête. En plus de ce qui précède, ils font valoir que la saisine de la Cour n’avait pas encore eu lieu et, par conséquent, demandent au commissaire du gouvernement de la juridiction de mettre le dossier en état de jugement.
Surpris, ils manifestent leur colère. Ils dénoncent le fait que le CG n’a pas fait avancer le dossier en 17 mois d’incarcération. Selon l’un des avocats évoquant la législation haïtienne, le dossier soumis à la Cour d’appel devrait être en état de juger 3 mois après. Selon Marc Antoine Maisonneuve, le politique est placé en détention préventive prolongée tout en réaffirmant sa volonté de formuler à nouveau la requête.
Rappelons que M. Bélizaire avait été arrêté à Jacmel pour détention illégale d’armes à feu. Il était accompagné de plusieurs autres personnes qui ont été eux aussi interceptés par les forces de l’ordre. L’opposition qui n’a pas protesté contre cette arrestation ont toujours critiqué une persécution politique pour qualifier l’acte.