La commission Épiscopale Justice et Paix (CE-Jilap) dit avoir recensé plus de 450 cas de morts violentes dans la capitale haïtienne pour la période allant de janvier au 15 mai 2022. La majorité d’entre les forfaits ont été commis dans la zone de la Plaine du Cul-de-Sac et la commune de la Croix-des-Bouquets, affirme, Jocelyne Colas Noël.
L’organisation de Droits de l’Homme CE-Jilap a présenté les resultats de son monitoring pour le premier semestre de l’année 2022. Les données recueillies par la commission Épiscopale Justice et Paix, entre janvier et 15 mai de cette année font état de plus de 450 morts violentes enregistrées à Port-au-Prince. La plupart des victimes ont été recensées au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac et à la Croix-des-Bouquets, précise la CE–Jilap.
Avant le déclenchement des hostilités au niveau de la Plaine, le monitoring avoisinait les 250 cas. Tout à coup, la situation a empiré, ce qui a fait exploser les chiffres, estime la responsable de cette structure, Jocelyne Colas Noel. Elle en a profité pour dénoncer l’État Haïtien qui n’arrête de faire du folklore au lieu de s’attaquer au problème. Par ailleurs, elle réclame plus de moyens à la Police nationale d’Haiti (PNH) en vue de pouvoir remplir sa mission qui est de protéger et servir.
