L’un des responsables de la Fondation Je Klere (FJKL), Me Samuel Madistin, affirme que l’État est inexistant dans le pays. Réagissant sur la conjoncture, il soutient que le chef de l’État a toujours fait les mauvais choix.
Entre autres mauvais choix soulignés par le défenseur des droits humains, se figurent la décision gouvernementale de décaisser environ 40 millions de dollars pour l’organisation du réferendum contesté alors que l’institution policière souffre d’un criant problème de matériels pouvant l’aider à faire face aux assauts des bandes armées. Cet argent serait mieux destiné s’il visait à renforcer la PNH, dit Me Madistin ignorant les rengaines du Chef de l’État concernant les mesures qu’ils envisagent pour pallier le pourrissement de la situation sécuritaire du pays.
Le pays est livré à lui-même, se désole l’ancien candidat à la présidence. À travers ces actes barbares à répétition, les autorités prouvent que l’État n’existe pas. L’unité territoriale est perdue au profit des bandits armés qui morcèlent le pays. “Au lieu de tout mettre en oeuvre pour combattre ce phénomène, les dirigeants de l’État ont préféré faire alliance aux gangs afin de conserver le pouvoir”, dénonce Me Madistin.
Le militant des droits de l’homme, in fine, précise que ces scènes de vandalisme et de pillage conjuguées à la suprématie des gangs ont et auront des incidences graves sur l’économie nationale.