Les représentants du secteur privé des affaires ayant pris part au CSPN spécial organisé par le premier ministre ad interim, Claude Joseph, le 17 avril dernier, se disent déçus de l’inéfficacité des mesures prises par le PM, si mesures il y en a eu. Parallèlement, ils appellent les autorités à tout mettre en oeuvre pour corriger la situation.
Le 17 avril 2021, plusieurs associations patronales ont discuté avec le PM a.i, Claude Joseph, autour de sa volonté d’enrayer le phénomène de l’insécurité notamment le kidnapping qui sévit en Haiti. Près d’un mois après, la situation n’est pas réellement améliorée. Déçues, ces structures du secteur privé des affaires invitent le PM à constater son inéfficacité.
Les associations, dans une note publique, disent constater que la situation ne fait qu’empirer. Elles n’ont pas caché leur doute sur les mesures prises par l’exécutif pour essayer de dompter la situation. “Si mesures prises, il y en a eu, les résultats n’y sont pas, bien au contraire l’insécurité multiforme impacte la population dans son ensemble et les cas de kidnapping touchent tous les secteurs indistinctement. Ces associations exigent que la justice fasse son travail dans ce contexte d’insécurité extrême”, lit-on dans la note.
Selon les signataires, ceux qui ont la mission de protéger et servir ont failli à leur mission.” Notre économie est en lambeaux, les jeunes complètement desoeuvrés et deviennent des recrues faciles pour les gangs armés. La population déjà en difficulté financière est livrée à elle même pendant que la situation politique s’enlise et exacerbe la crise”, précise les chambres de commerce et les associations patronales signataires.
In fine, elles enjoignent les autorités établies à assumer leurs responsabilités et de prendre les dispositions qui s’imposent pour rétablir l’ordre et la sécurité sur le territoire national, en élargisant les consultations aux experts en la matière et tout en mettant tous les moyens nécessaires à la disposition de la police nationale.