Incident au Cap-Haïtien : la COODAH s’incline devant la mémoire des tragiques disparus

La Cooalition des organisations de la diaspora haïtienne (COODAH), n’a pas pris de temps pour témoigner sa tristesse à la suite du drame tuant plus de soixante personnes et blessés dans la nuit du 13 au 14 décembre en cours. La COODAH dit s’incliner devant les dépouilles des victimes partageant du coup ses mots de sympathies aux familles affectées.

Un drame de plus. La cité Christophienne se trouve à nouveau à genoux pleurant la mort de plus de soixante de ces filles et fils après un incident majeur provoqué par l’explosion d’un camion citerne renversé. Le feu ardent provoqué par la negligence et le déficit d’éducation des gens a ravagé plusieurs dizaines de maisons d’une bidonville limitrophe tuant et blessant des gens dans leurs lits.

Les interventions se poursuivent. L’hopital Justinien du Cap est bondé de victimes. Des SOS incessants sont lancés en vue de pouvoir évacuer les victimes dans l’espoir de sauver leur vie. Ce qui sont morts sont méconnaissables. Et, c’est dans ce décors que la COODAH s’empresse d’exprimer ses sympathies à la famille des victimes tout en se prosternant devant les dépouilles de ceux qui sont partis sous la flamme du feu dévorant.

“La COODAH a appris avec tristesse la nouvelle de l’explosion d’un camion-citerne de gazoline au Cap-Haïtien causant des graves dégats. Le pays vient de connaître un drame de plus aux côtés des réalités incompatibles à la vie digne qu’il affronte. La COODAH s’incline devant les cadavres des victimes et envoie ses sympathies aux différentes familles touchées. Elle regrette profondément que la population haïtienne soit exposée continuellement à ces dangers pourtant évitables”, peut-on lire dans sa note.

Plus loin, la coalition exhorte l’État haïtien et les entreprises concernées à une meilleure gestion des produits pétroliers dans le pays. Elle dit par ailleurs croire fermement que les différents protagonistes de la société haïtienne doivent conjuguer les efforts nécessaires pour éviter la répétition de tels drames qui ne feront qu’aggraver les situations d’existence d’une population déjà aux abois.