Plusieurs journalistes sont victimes de violence policière, le mercredi 10 février en cours lors de la manifestation des proches de l’opposition qui exigeaient le départ du chef de l’état haitien Jovenel Moïse. Le photojournaliste Dieu-Nalio Chéry a été atteint d’une grenade lacrymogène à la jambe. Une autre a été lancé sur un véhicule de radiotélé pacific et le national qui couvrait la manifestation.
De plus en plus de gens croient qu’Haiti se catapulte dans la repression sauvage. D’ailleurs, les derniers évenements montrent que les travailleurs de la presse n’arrêtent de se faire violenter sans arrêt lors des manifestations qui ne reunissent pourtant pas la grande foule. Ce mercredi encore, la presse compte un blessé dans son rang et un véhicule appartenant à techno group S.A a été touché par une grenade lacrymogène.
La police au visage éclaboussé fait l’objet depuis quelque temps d’accusations de violation de droits humains dans la manière dont elle intervient dans les manifestations. Au lieu de se faire une nouvelle image, elle ne fait qu’allonger la liste des victimes. Et, cette fois, ce sont les travailleurs de la presse qui en font les frais.
Après les deux confrères victimes par balles au début de la semaine, c’est l’éminent photojournaliste, Dieu-Nalio Chéry qui vient d’être victime en recevant de plein fouet à la jambe une grenade lacrymogène lancée par les forces de l’ordre. Plus tot dans la matinée, les policiers ont balancé une grenade à l’arrière du pickup de radio télé pacific qui transportait plusieurs journalistes. Le chauffeur paniqué a abandonné le volant du véhicule en catastrophe, nous a informé des journalistes sur place.