Alors que la relifion pour la paix entamme le processus pour jouer le médium dans la crise sociopolitique haïtienne, les acteurs continuent de la jeter pas mal de discrédits. Ainsi la Fusion des sociaux démocrates, soutient que cette structure n’a pas la capacité ni la force pour mener à bien ce processus.
Le secrétaire générale de la Fusion, Rosemond Pradel, n’y va pas par quatre chemins pour rejeter la structure religion pour la paix comne médiateur dans la crise. Selon M. Pradel, cette structure n’a ni la capacité ni la force pour gérer cette question et mettre la pression sur le pouvoir en vue de respecter l’article 134-2 de la constitution. Selon l’homme politique, cette démarche vise à destabiliser le mouvement de mobilisation de la population qui se grossit de jour en jour dans les rues contre l’inacceptable. Il appelle par ailleurs la population à maintenir la mèche allumer afin d’arriver à un changement réel des données.
La Fusion plus loin, n’a pas caché son inquiétude concernant la détérioration de la situation sociopolitique du pays. D’après la présidente de cette structure, Edmonde Suplice Beauzile, le tableau que présente Haïti à l’heure actuelle est grimaçant. Elle annonce une mort lente et certaine du pays. Mme Beauzile se questionne sur notre destiné de peuple si les patriotes haïtiens n’évaluent pas en profondeur les problèmes qui nous entourent et ne s’engagent pas à fond et résolument pour un changement réel de la société.
L’ex parlementaire plus loin, appelle à un rassemblement général en vue de redresser la barre. Elle rappelle par ailleurs la necessité pour que la constitution en vigueur soit gardée dans toute sa forme et teneur. “La constitution n’appartient pas aux acteurs politiques”, précise la politique tout en reclamant justice pour les victimes des différents massacres et des funérailles dignes pour les serviteurs de la nation succombés dans l’exercice de leur fonction.