Dans un communiqué officiel publié le 9 février 2021, l’organisation des États américains (OEA) confirme que le président de la République, Jovenel Moise, est toujours constitutionnel. Ce dernier, précise la note, sera remplacé par un autre chef d’État élu le 7 février 2022.
Alors que la société civile haïtienne et l’opposition continuent de clamer l’illégalité du chef de l’État haitien Jovenel Moïse, depuis le 7 février dernier, l’organisation des États américains (OEA) vient de confirmer que le mandat du locataire du palais national prendra fin le 7 février 2022. À cette date, il sera remplacer par un président qui sortira des élections qui se tiendront cette année.
“Le secrétariat général de l’OEA renouvelle son appui au provessus électoral tout en étant la seule option conforme à la charte démocratique pour remplacer le président constitutionnel actuel par un autre président le 7 février 2022”, a précisé le document coupant court aux espérances de l’opposition de voir la communauté internationale se divorcer avec ce régime, pour elle, anti-populaire et retrograde.
L’OEA plus loin, se montre tout aussi favorable au changement de la constitution haitienne. “Nous appelons de nos voeux à des changements structurels démocratiques en Haiti à travers la discussion d’une nouvelle constitution et d’une participation effective aux élections générales cette année”, lu-t-on dans la communication de cette structure hémisphérique.
L’OEA est vacillante sur la cause des juges
Ne jouissant pas d’une bonne presse en Haiti, cette structure de la communauté internationale laisse planer le flou. Elle esquive diplomatiquement le brulant sujet relatif au décret renvoyant à la retraite trois juges de la Cour de cassation. Au lieu de se positionner ouvertement, elle évoque la question des droits humains et son attachement à ces principe
“Le secretariat général suit de très près la situation qui se déroule actuellement en Haiti. Nous sommes soucieux du respect des droits humains et de l’indépendance des pouvoirs. L’OEA porte un intérêt essentiel à la protection des institutions démocratiques et des droits politiques des citoyens. Il est fondamental que les institutions étatiques travaillent ensemble pour resoudre les problèmes qui affectent Haiti”, conclut les dirigeants de cette organisation.