Grève contre l’insécurité : le gouvernement se contente de prendre acte de la situation

Pour protester contre les cas d’enlèvement récurrents, les syndicats du transport en commun avaient lancé un appel à la grève générale pendant deux jours. Au terme de la 2ème journée, le premier ministre Joseph Jouthe dit prendre acte de la réussite de ce mot d’ordre  de grève, invitant les représentants desdits syndicats à le rencontrer pour discuter sur la situation.

Le chef du gouvernement de Facto, Joseph Jouthe et les autres membres du Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN) ont rencontré la presse le mardi 2 février dans l’ après-midi. Lors de cette sortie , le PM a fait point sur le mot d’ordre de grève lancé par les syndicalistes du transport en commun.
”Le gouvernement est touché par la démarche des syndicats de transport en commun ” a déclaré le chef du CSPN, réitérant en outre son engagement et celui de l’institution policière à lutter contre le phénomène de l’insécurité en général et le kidnapping en particulier.
De plus, le PM n’a pas tari d’éloge les agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) qui, selon lui, a fait un travail impeccable pendant ces deux jours pour garantir la sécurité des vies et biens de la population.
Le responsable de la primature informe que les agents des forces de l’ordre ont mis plusieurs fois en déroute des kidnappeurs et des complices avant de demander à la population de vaquer librement à partir du mercredi à leur activité.

Joseph Jouthe dit apporter son soutien à un agent de Police nationale blessé à l’ Arcachaie dans l’exercice de ses fonctions, et promet tout l’accompagnement nécessaire à la victime.

Il faut souligner que la grève avait été largement supportée par plusieurs secteurs vitaux de la société, dont l’opposition plurielle.