Les employés du laboratoire national ont observé le lundi 28 décembre un arrêt de travail pour exiger la libération de Berthony Sylva, un cadre de l’hôpital Alma Mater de Gros-morne.
Les techniciens du laboratoire national sont en colère après l’enlèvement de l’un de leurs collègues. Comme annoncé la semaine dernière, les employés du laboratoire sont entrés en grève pour exiger la libération de Berthony Sylva et son Beau-frère, deux cadres de l’Hôpital Alma Mater de Gros, enlevés, le 22 décembre 2020, dans la commune de Liancourt (departement de ll’Artibonite).
Toutes les activités ont été paralysées au laboratoire national dont les séances de dépistages de la Covid-19. La libération de Berthony Sylva est la seule condition posée par les employés pour la reprise des services qui étaient munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages teintés d’indignation, de colère et de dégout.
Nous exigeons la libération de Berthony Sylva. Aba Kidnapinn , viv sekirite ! lit-on sur des pancartes des protestataires arborés en grande majorité de leur blouse blanche.
«Nous condamnons de toutes nos forces l’enlèvement de notre frère Berthony Sylva ainsi que son beau-frère » a déclaré l’un des employés de la boîte. «Le secteur médical a beaucoup souffert de l’insécurité » a-t-il souligné.
Au cours de ce mouvement de protestation, les employés ont également érigé des barricades sur la route, empêchant la libre circulation des véhicules dans cette zone très puisée.
D’après l’un des employés, la famille des victimes aurait déjà payé la rançon exigée par les ravisseurs, mais les victimes n’ont pas encore recouvré leur liberté.