L’Ambassadeur d’Haïti à Washington, Bocchit Edmond, n’a pas du tout apprécié la déclaration faîte par les trois membres du Congrès américain, se disant favorable à une « vraie transition » en Haïti.

La semaine dernière, Gregory Meeks, Albio Sires et Andy Levin ont lâché une bombe, ou tout au moins une véritable douche froide dans le dos du régime en place. Ils se sont positionné, contre toute attente, à la formation d’un gouvernement de transition en Haïti dans une note commune. Le pouvoir ne s’y attendait pas.

Quelques jours plus tard, l’Ambassadeur d’Haïti à Washington, Bocchit Edmond a réagi brièvement. Il a qualifié la déclaration de ces derniers de « dérangeante ».

Le président Jovenel Moïse et son premier ministre, Joseph Jouthe, de leur côté, n’ont pas pipé mot comme d’Habitude.

Pourquoi la déclaration des membres du congrès américain est-elle si dérangeante ? En quoi consiste ce dérangement ? Quelle serait la position de l’Ambassadeur si les dirigeants américains avaient exprimé une position contraire ? Serait-elle toujours dérangeante, cette prise de position ?

Au terminus du débat relatif à la fin du quinquennat du président Jovenel Moise, plusieurs barrons de l’Internationale avaient pris clairement position en faveur du chef de L’Etat : 7 février 2022.

L’on se rappelle tous de la fameuse déclaration du secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA) Luis Almagro qui disait l’un de ses matins que : le mandat du président Jovenel Moïse arrivera à terme le 7 février 2022. N’était-ce pas une ingérence flagrante. Qui l’a donné le pouvoir de s’immiscer dans les affaires internes et si sensibles du pays ?
Cette déclaration n’était pas dérangeante monsieur l’Ambassadeur ?
En agissant ainsi, monsieur l’ambassadeur, vous prenez les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages !