Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président de la République, Jovenel Moïse, le 7 juillet dernier, le Parquet près du tribunal civil de Port-au-Prince demande à la direction de l’émigration et de l’immigration de prendre des mesures conservatoires d’interdire à au moins 12 citoyens haïtiens dont le chef de l’USGPN, Dimitri Hérard, de quitter le territoire national.
Placé en isolement depuis plus de vingt quatre heures, le commandant en chef de l’USGPN, Dimitri Hérard, est interdit de quitter le pays. Cet ordre a été transmis au directeur de l’émigration et de l’immigration, Joseph Cianciulli, de prendre les mesures qui s’imposent à cet effet. Dans cette correspondance, il est invité à passer des instructions nécessaires aux services concernés pour les suites nécéssaires.
Il n’y a pas que lui seul. Au moins onze autres personnes sont touchées par cette mesure. Les nommés : Germain Ernst, Délicat Faneck, François Rony, Alphonse Sadrac, Jean Arly, Louis Frantz, Bastien Conrad, Amazan Paul Eddy, Léandre Pierre, Guerrier Ronald, Fontus Renor, Sylla Esther, Laurent Jude et Civil Jean Laguel sont tous contraints de ne pas quitter les périmètres du territoire haïtien par n’importe quelle voie possible. Ces derniers incluant le haut gradé de la PNH sont frappés de ces mesures pour présomptions graves d’assassinat sur le président de la République.