La présidente de l’association des ASECs du sud, Marie Fabiola Léonard, appelle à l’intégration de cette catégorie dans la distribution des aides destinées aux populations affectées. Dans une interview accordée à une station de la capitale, elle critique l’approche marginalisante utilisée par les agents exécutifs intérimaires.
La situation parrait de plus en plus flou dans le sud. Les populations comme les autorités appellent à l’aide. Elles soutiennent ne rien recevoir pendant que beaucoup d’aides sont en train de déferler sur le sud.
Dans les sections communales des cris d’alarmes sont lancés en permanence. Les autorités des communes se font les apôtres des sections communales. Parallèlement, des membres des sections communales les pointent du doigt pour avoir stocker les aides pendant qu’elles sont dans le besoin.
C’est en fait la dénonciation de la présidente de l’association des ASECs du sud, Marie Fabiola Léonard. Cette dernière cloue au pilori, l’agent exécutif intérimaire des Cayes qui stocke plusieurs conteneurs d’aides dans des lieux inconnus alors que la population de la première section de Bourdet végète encore dans une misère bleue. L’ASEC, précise qu’elle voit constamment passer des convois mais, s’agissant de sa section, la population ne reçoit rien du 14 aout à date. Fort de cela, elle plaide en faveur de l’intégration des ASECs dans les distributions.