La rareté du carburant persiste. Tous les secteurs d’activités du pays en paient le fardeau. Si des hôpitaux ont tiré la sonnette d’alarme plusieurs semaines durant, d’autres institutions se voient obliger de modifier leurs horaires de fonctionnement, ne serait-ce que provisoirement.
Des banques commerciales et d’autres entreprises financières ont pris la décision de diminuer leurs horaires de fonctionnement. Ce, en vue de pallier le déficit lié à l’impossibilité de pouvoir s’alimenter en carburant. Ces institutions qui fonctionnaient à plein régime adaptent leurs activités en fonction de la conjoncture.
Si l’un des centres hospitaliers de référence dans le nord a décidé de fermer sa porte jusqu’à nouvel ordre, à Port-au-Prince, la décision des entreprises commerciales est provisoire espérant une amélioration dans la situation. C’est le cas, entre autres de Casami, de la Maison Handal, de Kay Dupuy, Eko Dépôt, Sogebank, BUH et Unibank. La majorité d’entre les business sévèrement affectés par cette crise sont privées de l’énergie offert par l’EDH. Leur système solaire ne peut pas supporter toute la charge.
L’association professionnelle des banques (APB) informe que les guichets des banques commerciales seront ouvertes aux clients entre 8h30 et 2 heures tous les lundis, mercredis et vendredis. Ce, à partir du lundi 8 novembre 2021.
Rappelons que la digicel sévèrement critiquée dans l’opinion publique a connu pas mal de difficultés liées à cette rareté. Près de 15% de ses antennes étaient tombées dysfonctionnelles ce qui a affecté considérablement les abonnés.
Outre le commerce formel, la rareté a des incidences importantes sur l’informel, le transport etc. Dans l’intervalle, les prix des produits explosent.