Claude Joseph trempé jusqu’au cou dans l’assassinat de Jovenel Moïse, selon Noticias

Nouveau tournant dans l’enquête sur l’assassinat du chef de l’État. Le premier ministre, Claude Joseph, qui assure l’interim est l’un des principaux cerveaux du coup. Tout avait été planifié pour lui et a même changé le plan à la dernière minute, en l’occurrence : Assassiner le président en lieu et place du kidnapping initialement prévu, rapporte le journal.

À mesure que l’enquête évolue, la thèse faisant croire que l’assassinat du président Jovenel Moïse était un coup d’État parait de plus en plus évidente. C’est ce qu’a affirmé le media Colombien Noticias dans son document montrant la liaison du premier ministre, Claude Joseph, dans la planification de cet homicide révoltant, ignoble et odieux.

Dans ce texte, l’auteur soutient que le complot se préparait depuis novembre 2020 et a commencé à Miami à la compagnie CTU security. Des personnalités comme Askard, Christian Sanon, John Joel Joseph, Claude Joseph, Phénil Gordon et James Solages ont participé activement à la planification du crime. Rentrés en Haiti le 10 mai, les mercenaires on rencontré entre autres, de hauts dignitaires de la politique en Haïti et des membres de la Cour suprême haïtienne. La plus importante réunion s’est realisée avec le PM Claude Joseph lui-même.

Puisque le coup était de mettre le PM actuel président de la République selon l’enquête, le Premier ministre avait informé la troupe que le plan d’enlèvement ne tient plus désormais. L’objectif c’est d’assassiner M. Moïse et après, il leur assurera emploi et protection. Par conséquent, pas de plan d’évasion.

Toujours selon le texte, les mercenaires une fois en Haïti habitaient une maison non loin de la résidence privée du chef de l’État. Tous les hommes impliqués ne savaient pas le plan. Pour certains, ils pensaient que la mission était de protéger le président. Sept d’entre eux et trois policiers haïtiens ont rentré chez le président et l’a acheminé pendant que d’autres montaient la garde durant le forfait.

Peut-on comprendre à ce moment la facilité avec laquelle les policiers ont pu capturer les mercenaires qu’ils n’arrivaient pourtant pas à empêcher de tuer le président quelques heures plus tôt ? En attendant la suite de l’épisode, il faut rappeler la lutte acharnée pour le pouvoir entre le PM actuel avec le Dr Ariel Henry qui a pris pas mal de décisions sur un coup de tête pendant que la dépouille de la victime allongeait encore chez lui, ensanglantée et martyrisée.