Des hommes armés ont attaqué un autobus de la compagnie “Sans Souci” au niveau de la commune de Gros-Morne, ce mercredi 14 juillet, avec à son bord 40 passagers. Le bus a été retrouvé quelques heures plus tard. Plus d’une dizaine personnes sont entre les mains des bandits.
La compagnie “Sans Souci” a été victime d’une nouvelle attaque. Un autobus qui assure le trajet Port-de-Paix / Port-au-Prince a été, ce mercredi 14 juillet, attaqué par un groupe d’individus lourdement armés au niveau de la commune de Gros-Morne, département de l’Artibonite.
Ce bus avait à son bord 40 passagers dont 24 ont été retrouvés quelques heures plus tard selon les précisions du Directeur Général de la Compagnie, Jeanty Thecieux, qui se montre très inquièt.
SOS lancé !
Le DG de ladite compagnie a lancé, par ailleurs, un SOS aux responsables de la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour venir en aide à la compagnie, afin de trouver les personnes qui sont entre les mains des ravisseurs. Aucun groupe armé n’a pour le moment revendiqué cette attaque.
Les bandits récidivent
Ce n’est pas pour la première fois qu’un véhicule de cette compagnie qui tente à moderniser le transport en commun dans le Grand-Nord ait été attaqué au niveau de ce département, notamment à Gros-Morne.
En septembre de l’année dernière des individus armés avaient attaqué au niveau de “kafou Tel” un bus de cette compagnie. Les bandits avaient rançonné pratiquement tous les passagers. Plusieurs personnes étaient blessées dont le conducteur.
Un calme apparent
Après la mort d’Odma Louissaint, puissant chef de gang de Savien, un calme apparent a été constaté dans le département de l’Artibonite et dans certaines zones environnantes. Les chauffeurs du transport en commun circulaient la tête reposée.
L’insécurité s’installe
Les bandits ne chôment pas alors que le pays est en deuil et en État de siège. À Martissant 23 des hommes armés ont opéré hier. Bilan : un mort par balles et des blessés graves. Le premier ministre a.i de facto Claude Joseph a pourtant déclaré dans ses différentes sorties dans la presse locale, que tout est sous contrôle.