L’ancien responsable de l’Unité de sécurité générale du Palais national a été remarqué au cabinet d’instruction de Port-au-Prince pour une troisième fois ce mardi. Il devrait répondre aux questions du juge chargé d’instruire le dossier de l’assassinat de Jovenel Moise, Me Gary Orélien.
Bien escorté par des agents des différentes Unités spécialisées de la Police nationale et de ses avocats, l’ex Commandant en chef de l’Unité de sécurité du Palais national, Dimitri Hérard s’est rendu, ce mardi 15 septembre 2021 au Parquet de Port-au-Prince pour une troisième fois de suite.
L’ancien responsable de l’USGPN devrait répondre aux différentes questions qui lui seront posées par le magistrat instructeur Garry Orelien dans le cadre du dossier relatif à l’exécution de l’ancien président Jovenel Moise dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier par un commando armé , composé des militaires Colombiens retraités et des ressortissants haïtiens selon la version officielle.
L’ancien homme fort du Palais présidentiel est accusé de complicité dans l’assassinat du 58ème président de la République, Jovenel Moise pour son comportement et celui de ses poulains lors de l’attaque perpétrée contre la résidence privée de l’ancien chef d’État assassiné de plusieurs balles dans la partie supérieure.
En cause, il a été interpellé et auditionné à la l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti ( IGPNH) avant d’être transféré au pénitencier national en compagnie de plusieurs autres collègues tous indexés dans ce dossier .
Dimitri Herard clamait haut et fort son innocence dans un long rapport adressé au coordonnateur général de la sécurité du Palais national quelques jours après l’assassinat du President Jovenel Moise .
Nouvelle accusation
Informant de sa présence dans les locaux du Parquet du Port-au-Prince, des militants sont massés aux abords du Parquet, lançant des propos très hostiles à l’endroit de l’ex responsable de l’USGPN qu’ils accusent d’assassins, de voleurs et de corrompus.
”Dimitri Hérard est l’un des responsables de l’assassinat des militants tués d’une balle à la tête lors des manifestations anti pouvoir ”, ont lâché des manifestants qui demandent à la justice de condamner l’ex commandant pour plusieurs années de prisons.
