Huit jours après l’assassinat spectaculaire de l’ancien chef de l’État de facto de la République, Jovenel Moïse, des médias Colombiens, dont El Tiempo, CaracolTV, ont pointé du doigt le premier ministre démissionnaire Claude Joseph, comme étant l’un des auteurs intellectuels de l’assassinat du président. Boom !
Le nom du premier ministre Claude Joseph est désormais sur la liste des accusés. Alors qu’il se dit déterminer à rendre justice au président de la République et à sa famille touchée par ce deuil, le premier ministre démissionnaire fait également partie des suspects, car selon plusieurs médias Colombiens, il serait l’un des principaux auteurs intellectuels de ce crime.
Les médias ont fait cette révélation en se basant sur les appels téléphoniques retracés par des experts enquêteurs et le fait que, le premier ministre, avant l’assassinat se posait en photo avec les présumés mercenaires Colombiens, accusés dans l’assassinat de l’ancien élu du PHTK. De plus, les trois arrêtés ont fourni des explications nettes et claires sur une éventuelle implication du PM dans ogresse affaire, selon ce qu’a rapporté la presse Colombienne mercredi 14 juillet.
Il serait de connivence avec plusieurs autres citoyens haïtiens et étrangers dont Christian Emmanuel Sanon, ressortissant haïtien qui vit depuis de nombreuses années en Floride et qui était en Haïti en Juin dernier abord d’un avion privé, de l’ancien sénateur de l’ouest John Joel Joseph, recherché par la police national etc.
Claude Joseph était le premier, mercredi 7 juillet a confirmé pour la population la nouvelle de la mort du président Jovenel Moise dans les médias locaux et internationaux par un commando composait de plus d’une vingtaine de personnes qui parlaient espagnol et l’ anglais. Ces derniers, précisent-il avaient fait irruption dans la maison du président.
Silence pesant
Claude Joseph fait silence. Il n’a pas encore réagit à cette accusation des médias de la presse colombienne qui semble se livrer à fond dans cette affaire. Parallèlement, il entreprend démarches auprès de la communauté internationale , des membres du Conseil électoral provisoire ( CEP)… pour préparer les prochaines élections tout en tirant à boulet rouge sur le premier ministre nommé, le Dr Ariel Henry, qu’il avait pourtant tenu à féliciter après la publication de l’arrêté le nommant chef de la primature.
La thèse de trahison se confirme
Après la mort du président Jovenel Moïse, plusieurs personnes et pas n’inporte lesquelles avaient brandi la thèse de la trahison, d’autres pointaient du doigt le premier ministre démissionnaire, puisqu’il était, non seulement très serein et au centre de toutes les information pertinentes, mais aussi pour son comportement opportuniste. Huit jours après, il est dans la liste des indexés.