Les personnalités indexées dans le rapport du 6 janvier 2022 du réseau national de défense des droits humains (RNDDH) clament tour-à-tour leur innocence. Si l’ex DG de la PNH, Léon Charles, l’a fait en personne, en ce qui concerne Marie Jude Jacques Nau, c’est sa famille qui a rejeté les accusations du RNDDH.
Dans une note de contestation, la famille Nau s’attaque à la crédibilité du rapport. Selon elle, M. Nau n’a rien à voir avec ce que l’accuse l’organisme des droits de l’homme qui prend son plaisir à entacher la réputation des citoyens honnêtes et crédibles dans le pays.
“La famille Nau apporte un démenti formel aux allégations mensongères et truffées d’erreurs du RNDDH. Elle invite la presse à ne pas relayer les propos tordus de l’organisation qui s’occupe à derverser animosités et haines sur des citoyens honnêtes et compétents, qui ont, à travers le temps construit une réputation à la dimention de leur intégrité et de leur moralité”, peut-on lire dans cette note.
La famille Nau dit par ailleurs espérer que cette pratique automatique de destruction de l’homme devenue la norme dans la société finira bientôt par se noyer pour laisser la place à la raison et à la lucidité. Néanmoins, les protestataires informent se reserver le droit de poursuivre en justice pour discrimination toutes personnes ou organismes relayant des propos mensongers contre le concerné.
À rappeler que le RNDDH avait clairement établi dans son dernier rapport que Jude Marie Jacques Nau avait parlé le soir du meurtre vers une heure du matin avec Félix Joseph Badio, le suspect numéro un dans l’assassinat du president Jovenel Moïse et qu’il s’était entretenu aussi avec le feu sieur Marie Jude Gilbert Dragon.