La crise du carburant engloutit tout. Les banques comme le commerce, les écoles comme les hôpitaux, tous ont revu leurs horaires de fonctionnement ou suspendu tout carrément leurs activités. L’inquiétude a désormais envahi tous les foyers haïtiens.
À l’instar de l’association professionnelle des banques (APB), qui, avait annoncé le week-end écoulé sa révision d’horaire, plusieurs autres institutions, et pas des moindres, ont pris le relais en annonçant à leur tour leur décision de baisser les bras suite au pourrissement de la situation.
Parmi les institutions annonçant la fermeture de leurs activités se listent: Le centre hospitalier Sainte-Marie, la faculté des sciences, l’hopital Geskhio, l’hopital Saint-Luc. L’hopital Bernard Mevs avaient déjà pris cette décision y compris l’hopital la providence. La radio RSF aussi annonce la suspension de ses diffusions pour cette semaine.
D’autres entreprises qui n’entendent pas pour l’heure arrêter leurs activités, revoient tout simplement leurs horaires de fonctionnement. C’est le cas du quotidien Le Nouvelliste, la radio Métropole, des établissements scolaires comme : l’école Saint Joseph de Pétion-Ville, collège Saint-Louis de Gonzague, Saint-Louis de Bourdon, Sainte Rose de Lima, Sainte Yasainte, sainte Marguerite d’Houville, entre autres qui décident de fonctionnenr trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi).
Parallèlement, les hommes au pouvoir se murent dans leur silence laissant le pays ainsi dépérir. Ils ne font aucun effort pour essayer de changer la done ni penser à démissionner. Entretemps, les dépots des grossistes sont sous les verrous parce qu’ils sont dans l’impossibilité de pouvoir se réapprovisionner. Une tendance qui annonce une famine sans précedant dans le pays.