À la 41ème Session Générale de l’UNESCO, Dr. Ariel Henry donne des leçons

Le premier ministre haïtien participe à la 41ème session de la conférence de l’UNESCO.
Malgré les évidences en Haiti, le locataire de la primature déclare devant l’assemblée qu’il mise sur l’humain et que l’avenir du pays se joue actuellement dans les salles de classe.
Tandis que l’un des secteurs le plus affecté par la crise, c’est le système éducatif. Deux mois après l’ouverture de l’année académique en cours, les élèves haitiens ont déjà perdu plusieurs semaines de cours à cause du laxisme des hommes au pouvoir. Pire, ils risquent de perdre toute l’année au rythme où les choses se dégénèrent sous les yeux passifs des “soit-disant” autorités. Certaines écoles réduisent leurs horaires de fonctionnement à trois jours tandis que certaines facultés ont tout carrément suspendu leurs travaux.

M. Ariel Henry semble ne pas s’en soucier; Il est parti pour cette session laissant un pays dans le chaos total où le système éducatif est mis à genoux. Ironie du sort, le chef du gouvernement confie à ses homologues qu’en Haiti il a choisi de miser sur l’humain dans une conjoncture où la vie de l’homme haitien est banalisée. Sans aucune valeur aux yeux des dirigeants.

C’était l’occasion pour le PM, de présenter à l’UNESCO un tableau illusoire sur ce qui se fait actuellement en Haiti. ” Nous croyons que l’éducation constitue le meilleur investissement à faire. Il est un impératif de mettre une éducation de qualité à la portée de tous. J’en appelle solennellement aux gouvernements ici présent, à investir massivement dans l’éducation et à soutenir surtout les pays insulaires en developpement et les PMA”, recommande, M. Ariel Henry qui semblait ignorer la réalité de son pays.

“Haiti ne manquera pas d’apporter sa contribution au monde en préparant des citoyennes et citoyens prêts et motivés à participer à la construction d’un monde de paix et de prospérité dans une planète propre. Permettez-moi de réaffirmer que le futur d’Haiti et de la planète se joue aujourd’hui dans les salles de classe”, conclut-il.