Les représentants des différentes assemblées chrétiennes du pays ne se sont pas fait attendre cette fois. Ils ont, sans langue de bois, les uns après les autres exprimés clairement leur position sur la fin du mandat constitutionnel du président Jovenel Moise. 7 février 2021 c’est leur position » arrêtée ».
Les doigts de la main ne suffisent pas pour compter les notes de presse et les communiqués de presse… publiés par des représentants des différentes églises sur la question de la fin du mandat du président Jovenel Moïse, devenue un sujet de débat dans la société alors qu’elle devrait être une simple formalité puisque la constitution est claire, concise et précise en ses articles 134-1et 134-2 .
La position des représentants des églises d’Haïti se suit et se ressemble. Les représentants de la Conférence des églises protestantes d’Haïti et ceux de la conférence épiscopales d’Haïti (CEH) à travers les évêques d’Haïti sont les premiers à exprimer leurs positions sur la question. S’en suivent la position de la Communauté Islamique et celle de la Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH), Le Conseil National Spirituel d’Haïti (CONASPEH), la Fédération des Pasteurs haïtiens (FEPAH) et les ambassadeurs de la Fédération Protestante d’Haïti.
La conférence des églises protestantes d’Haïti
« Nous demandons au président de la République, Jovenel Moïse, de prendre acte de la fin de son mandat le 7 février 2021 » écrivent les représentants de cette assemblée.
La conférence des évêques d’Haïti (CEH)
Les évêques catholiques demandent au président Jovenel Moïse de se plier aux exigences de la loi mère du pays, comme il l’avait demandé aux députés, aux sénateurs le deuxième lundi du mois de janvier 2020.
COPAH, CONASPEH, FEPAH
Jovenel Moise n’a pas à se faire prier pour se retirer du Palais National le 7 février 2021, rappellent la Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH), le CONASPEH et la FEPAH.
La Communauté Islamique
À l’approche de la date fatidique de la fin du mandat constitutionnel du président Jovenel Moïse ce 7 février 2021, nous exhortons le président à trouver un brin de moralité dans la gestion de la chose publique et à laisser son fauteuil. S’il refuse de le faire à temps, nous invitons le peuple en général à lui résister avec noblesse pour récupérer notre dignité de premier peuple noir libre.
Se référant à ces déclarations précitées, on pourrait dire la position de l’église sur le débat concernant la fin du mandat présidentiel de Jovenel Moïse est arrêtée. L’église en tant qu’institution morale se positionne du côté de la constitution et du peuple.