Lutte contre l’insécurité : le Conseil de sécurité de l’ONU veut une réponse concrète et urgente

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies demande au gouvernement de facto de Joseph Jouthe de passer de la parole aux actes dans la lutte contre l’insécurité et de l’impunité au pays. Il souhaite également que les auteurs, les co-auteurs et les complices des différents massacres répondent aux questions de la justice.

Le pays est englué dans une crise politique inouïe. Parallèlement à cette situation les actes de banditisme et d’insécurité se sont multipliés au jour le jour, créant un climat de peur au sein de la population. Les appels viennent de partout, mais rien n’a véritablement changé en dépit du lot de promesses faites par les autorités policières et judiciaires.

Inquiet par la détérioration du climat sécuritaire notamment ces dernières semaines, le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations-unies demande au gouvernement de facto de Joseph Jouthe de prendre des mesures urgentes et concrètes pouvant traduire leur bonne volonté dans la lutte contre l’insécurité qui prévaut au pays. Ces mesures, disent-ils, doivent pouvoir mettre les bandits hors d’état de nuire.

L’ONU exige une action en justice contre les massacreurs

Dans la même lignée, le Conseil de sécurité de l’ONU exige aux autorités compétentes de prendre des dispositions nécessaires pour permettre à la justice de questionner tous ceux et celles qui ont, de manière directe ou indirecte, participer dans les différents massacres dont celui de la Saline ou de Bel’Air.

L’urgence des élections législatives

La communauté internationale croit dur comme fer dans la possibilité d’organiser des élections dans le climat actuel. Ainsi, elle appelle, en toute urgence, à l’organisation des élections législatives au pays, et de jeter les bases pour les scrutins de 2021. Pour se faire, l’ONU demande la participation de tous les acteurs politiques.