Lutte contre le banditisme, Luis ABINADER annonce lui aussi des sanctions

Le président de la République Dominicaine veut s’impliquer dans la bataille contre le grand banditisme en Haiti annonçant lui aussi des sanctions contres tous ceux et toutes celles qui financent les groupes armés. Luis ABINADER a déjà fermé les différents points frontaliers.

La République Dominicaine emboîte le pas. À l’instar des dirigeants américains qui annoncent des sanctions contres toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans le financement des gangs armés en Haiti, le président de la République voisine, Luis ABINADER annonce des sanctions lui aussi.

Le chef de l’État dominicain a annoncé qu’il révoquera les visas de ceux et celles qui sont impliqués (es) dans le trafic illégal d’armes et de munitions en Haïti. Ce, dit-il, en vue d’aider Haiti à combattre les gangs armés qui sèment le deuil au sein d’une population déjà en manque de tout.

La région métropolitaine de Port-au-Prince héberge une forte proportion des gangs armés. Ils tuent, volent et violent comme bon leur semble, même les agents des forces de l’ordre ne sont pas épargnés de leur fureur. Ils ont le contrôle du Terminal de Varreux et empêchent la distribution du carburant.

Ce qui en reste, l’État haitien perd tout le contrôle de la situation. Le PM de facto Ariel HENRY a sollicité l’aide militaire de l’ONU et des États-unis pour se débarrasser des gangs. Le gouvernement américain a du coup envoyé un navire et annoncent des sanctions telles que la révocation des visas de toutes les personnes qui financent les gangs.

Se montrant très intéressé par la situation Haïtienne, Luis ABINADER ne se fait pas attendre. Des sanctions seront prises également contre les personnes dont leurs noms sont inscrits sur la liste des trafiquants illégaux d’armes et de munitions, a annoncé le Gouvernement dominicain.

Il faut rappeler que, le mois précédent, les dirigeants dominicains avaient publié une liste de plus de 10 personnes dans laquelle figure le nom de l’ancien ministre des affaires étrangères et ancien premier ministre de la République, Claude JOSEPH.

Qui sont ces personnnes? Quand débutera l’application de ces sanctions? En tout cas, difficile pour l’instant d’apporter des éléments de réponses à ces questions croustillantes et bien d’autres encore.