L’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a récemment plaidé pour la levée immédiate de la suspension temporaire des sanctions imposées à l’ancien sénateur haïtien Youri Latortue. Cette décision intervient alors que Latortue avait été initialement sanctionné par les États-Unis et le Canada sous l’administration du Premier ministre de facto, Ariel Henry.
Selon des informations rapportées par @Jacquiecharles, si les États-Unis obtiennent gain de cause, l’ancien président du Sénat pourrait de nouveau faire l’objet de sanctions dans les jours à venir. Cette situation soulève plusieurs questions cruciales quant à son impact sur la scène politique haïtienne, notamment pour les membres du Conseil Présidentiel de Transition dont le parti politique AAA de l’ex-sénateur Latortue fait partie de la coalition RED/EDE/COMPROMIS HISTORIQUE ayant un représentant au CP.
La demande des États-Unis pour lever la suspension des sanctions soulève des interrogations sur les motifs derrière ce changement de position. Les autorités américaines n’ont pas encore fourni de détails sur les raisons précises de cette nouvelle demande, mais il est clair que cela reflète une évolution de la politique étrangère américaine vis-à-vis d’Haïti.
Latortue était-il informé ?
Une autre question qui émerge de cette situation est de savoir si Youri Latortue était informé de la suspension de ses sanctions. Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle de sa part n’a été faite à ce sujet, laissant planer le doute sur son degré de connaissance et de préparation face à cette nouvelle tournure des événements.
Enfin, le rapport de l’ONU concernant ce dossier est très attendu. Ce document, une fois disponible, pourrait apporter des éclaircissements importants sur les raisons et les implications de ces sanctions. Cependant, la date de publication de ce rapport reste incertaine, ajoutant une couche supplémentaire d’incertitude à cette situation complexe.
