Le ministère de la Planification et de la coopération externe a tenu à rappeler aux ONGs souhaitant apporter de l’aide au peuple haïtien que seule la Direction générale de la Protection civile est apte à indentifier les besoins de la population et à orienter les acteurs humanitaires. En ce sens, le MPCE a clairement défini ses besoins.
Haïti pourrait être la prochaine destination des Organisations non gouvernementales après le passage du séisme de magnitude de 7.2 qui a secoué la côte Sud du pays, faisant plus de 300 morts selon un bilan officiel de la Protection civile.
Le ministère de la Planification et de la coopération externe semble tirer leçon de ses erreurs du passé et prenant cette fois les devants avant qu’il soit trop tard. Il rappelle aux Organisations non gouvernementales qui veulent apporter leur soutien au peuple haïtien que seule la DGPC est apte à identifier les besoins de la population en cas d’urgence, rappelle le MPCE.
Se basant sur les leçons tirées et les renseignements après le passage de ce tremblement de terre, le MPCE s’articule pour l’heure sa priorité autour des quatre grands points à savoir les soins d’urgence; la distribution de produits de première nécessité; l’appui psychosocial et surtout la prise en charge des familles déplacées.
“Le MPCE rappelle qu’en situation d’urgence la Direction générale de la Protection civile est la seule autorité qui identifie les besoins et oriente les acteurs humanitaires”, rappelle le MPCE dans un communiqué rendu public, rappelant par ailleurs les grands axes prioritaires de la DGPC.
Pour cette phase de relèvement, les ONGs devront passer par le canal régulier du MPCE et les autres ministères sectoriels concernés qui doivent orienter et coordonner leur intervention, a-t-il précisé.
En vue de bien coordonner les actions, un guichet d’urgence comprenant le ministère de l’économie et des finances, le ministère de la Planification et de la coopération externe et l’administration générale des douanes.
Comme ce fut toujours le cas, après le passage de chaque catastrophe naturelle, des organisations internationales issues d’horizon divers sont venus faire leur beurre au nom du peuple haïtien. Alors que les problèmes les plus criants restent entiers après leur départ. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010, le passage du Cyclone Matthew en sont des preuves tangibles de l’inefficacité des ONGs.