Dans une note publiée, le 14 mars dernier, plusieurs structures sociopolitiques regroupés autour de la Proposition Citoyenne Pour une Sortie de Crise” (PCSC), contestent l’approche de la CARICOM dans le processus de mise en place d’une nouvelle transition en Haïti. La PCSC et Alliés mettent en garde contre toutes manœuvres politiciennes mesquines et disent entendre user tous les moyens que de droit pour faire respecter les valeurs souveraines d’Haïti.
La CARICOM fonce à vive allure. Parmi les propositions haïtiennes soumises à son intention, elle a choisi de rejeter sans considération certaines d’entre elles. Sur cette liste inconsidérée figure celle de la PCSC qui préconisait un exécutif bicéphale mais avec un Président issue de la Cour de Cassation et un Gouvernement d’Union Nationale.
À la surprise de tous, la CARICOM met plutôt son propre agenda en marche imposant aux acteurs politiques haïtiens avides du pouvoir un modèle de pouvoir bicéphale avec un Conseil Présidentiel de neuf membres dont deux observateurs. Pis est, le processus est truffé d’incompréhension et manque de transparence. C’est dans cette veine que la PCSC se positionne en mettant en garde les acteurs contre toute exploitation opportuniste en vue de manœuvres politiciennes mesquines.
“La PCSC et Alliés dénoncent toute décision issue de ces palables s’écartant des intérêts légitimes de la nation haïtienne exprimés à travers les dispositions explicites des articles 133 et 149 de la Constitution de mars 1987. La PCSC n’entend en aucun cas négocier les intérêts suprêmes du pays pour des miettes d’un pouvoir illusoire”, peut-on lire dans la note.
La PCSC poursuit pour inviter toutes les autres structures et tous les autres acteurs à se joindre à elle dans la démarche pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation. La PCSC se dit par ailleurs, réservée le droit légitime de prendre toutes mesures appropriées et d’engager toutes actions que de droit pour forcer le respect de la dignité du peuple Haïtien et la reconnaissance du principe de l’inviolabilité de la souveraineté nationale.