Les autorités colombiennes ont exprimé leur inquiétude pour la sécurité de leurs citoyens accusés dans le dossier d’assassinat du président Haïtien Jovenel Moïse et ont entamé le processus pour le rapatriement des corps de colombiens tués dans cette affaire.
Les agents des forces de l’ordre ont tués trois Colombiens et ont procédé à l’arrestation de 18 autres dans le cadre d’une enquête ouverte sur l’assassinat du président de facto Jovenel Moïse. Après avoir annoncé l’ouverture d’une enquête sur les multiples voyages qu’avait effectué l’ancien responsable de l’USGPN, Dimitri Hérard en Colombie au début de cette année, Bogota se dit ce mardi très préoccupé pour les traitement reçus par ses ex-soldats et pour leur sécurité.
Les responsables colombiens ont ainsi, formulé une demande à Haïti, celle de donner accès aux experts colombiens, présents sur le sol dans le cadre dune enquête, de voir les présumés mercenaires incarcérés dans la capitale depuis mercredi.
“Nous exprimons à l’Ambassadeur d’Haïti à Bogota les préoccupations du gouvernement quant au fait que nous exigeons avec la plus grande urgence l’accès de nos fonctionnaires consulaires aux détenus colombiens en Haïti qui seraient impliqués dans ces faits” a expliqué le vice-chancelier Colombien Franscisco Echeverri lors d’une conférence de presse donnée hier.
Par ailleurs, les dirigeants Colombiens souhaitent rapatrier les corps sans vie des trois colombiens tombés sous les balles des agents de la PNH lors d’une opération à Petion-ville le mercredi 7 juillet 2021.
“Leurs familles veulent obtenir le rapatriement des corps pour mettre désormais un terme à ce chapitre “, rapporte le vice-chancelier à la presse de son pays.
Selon la PNH, un commando de 26 colombiens a participé à l’assassinat du président de la République. À date, dix-huit colombiens et deux Haïtiano-Américains ont été arrêtés. Les autorités n’entendent pas rester sur leurs lauriers. Trois avis de recherche ont été lancés ce mardi 13 juillet 2021.