Depuis vendredi 16 août 2024, des rumeurs persistantes circulent, affirmant que la CARICOM aurait exigé la démission des trois conseillers-présidents mis en cause par Raoul Pierre-Louis dans le scandale des 100 millions de gourdes de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ces informations ont suscité une grande agitation dans les milieux politiques et au sein de la société civile.
La rédaction de *Transparans* a pu contacter plusieurs personnalités ayant participé aux discussions avec les éminentes figures de la CARICOM. Selon ces sources, concernant le dossier du scandale à la BNC, les représentants de la CARICOM ont été clairs : “Il est impératif de mener une enquête impartiale jusqu’au bout. Les conclusions de cette enquête indiqueront les mesures que les secteurs concernés devront prendre.”
Il apparaît donc évident que cette affaire doit être résolue pour garantir des élections transparentes et crédibles. Dans le cas contraire, les résultats des prochaines élections risquent fort d’être contestés en raison des doutes entourant la gestion actuelle du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Le parti politique ASE, dirigé par l’ex-député Cholzer Chancy, a déjà exprimé son refus de participer aux prochaines élections tant que ce scandale ne sera pas totalement élucidé. Ce refus pourrait entraîner d’autres boycotts et accentuer la crise de confiance autour des élections à venir.
De plus, une branche influente de l’accord du 21 décembre, autrefois proche du Premier ministre Ariel Henry, presse vivement pour une clarification rapide de cette affaire. Le groupe a, en effet, perdu le contrôle sur son représentant au sein du CPT, rendant la situation encore plus complexe.
Face à l’ampleur de ce scandale, une résolution rapide semble essentielle pour préserver la crédibilité des institutions de transition et garantir la tenue des élections dans un climat apaisé. Toutefois, l’issue de cette enquête et ses répercussions politiques demeurent incertaines, laissant le processus électoral dans un flou inquiétant.