Depuis des années, une étrange habitude se répand dans les foyers canadiens : fermer son réfrigérateur à clé. Oui, vous avez bien lu. Au pays du sirop d’érable et des paysages enneigés, les frigos sont protégés comme des coffres-forts. Mais qu’est-ce qui pousse nos voisins du Nord à sécuriser ainsi leur nourriture ? Aliens ? Trésors ? La réponse est plus simple, mais tout aussi intrigante : ils protègent leur bière et leur fromage.
Certains murmurent que ces cadenas sont là pour sauvegarder le sirop d’érable, bien plus précieux que l’or pour les Canadiens, des mains indiscrètes. D’autres suggèrent que c’est un moyen de dissuader les plus jeunes de se servir en douce des glaces. Mais en réalité, cette habitude en dit long sur le lien des Canadiens avec leur frigo. Véritable bastion de leur fierté culinaire, le réfrigérateur mérite une protection digne de ce nom. Bière bien fraîche et fromage parfait ne sont pas seulement des aliments, mais des symboles d’une identité qu’il faut préserver.
Au-delà de la plaisanterie, une raison bien plus sérieuse se cache derrière ces clés : la hausse constante du coût de la nourriture au Canada. Alors que les prix s’envolent, protéger son frigo devient une nécessité. Et avec les augmentations de salaire récentes, les Canadiens ont enfin les moyens de se faire plaisir avec un peu plus de bière et de fromage. Mais attention, ce n’est jamais assez ! Les Canadiens rêvent de remplir leurs frigos jusqu’à ras bord, voire d’acquérir une île de fromage et une mer de bière.
Si l’envie vous prend d’ouvrir le réfrigérateur chez un ami canadien, demandez d’abord la permission. Vous pourriez déclencher une alarme de haute sécurité et finir par répondre de vos actes devant la « Fridge Police » et être envoyé à la redoutée « Fromagerie de la Honte ». Et n’oubliez jamais ce message du Premier ministre Justin Trudeau : « Respectez le frigo, ou affrontez la colère du fromage ! »
Samuel Georges, auteur de cette lettre ouverte, s’adresse directement à Justin Trudeau pour dénoncer avec humour et une pointe de vérité cette tendance bien particulière. Car derrière chaque blague, se cache souvent une part de réalité.
Samuel Georges