Le Cabinet Hercule qui défend l’ex-Premier Ministre Garry Conille dans le dossier relatif au détournement d’équipement du CNE annonce avoir entamé une action en protection de la liberté et des droits individuels en vue d’éviter que leur client soit victime de décisions arbitraires de la part du juge. Les avocats de M. Conille continuent de dénoncer les erreurs de procédure entachant le processus, notamment, la non communication des invitations au concerné et le refus du Parquet de donner suite à la démarche du cabinet pour obtenir des informations sur l’affaire et le retrait du mandat.
Comme, il ne cesse de le clamer, Me Hercule continue de réitérer l’engagement de son client de se mettre à la disposition de la justice si les termes sont respectés. Dans ce communiqué dont Transparans a eu copie, le cabinet demande au doyen du TPI de reconnaître la violation des dispositions de la Constitution, des instruments internationaux et de la législation interne. Il le demande aussi de prononcer l’annulation du mandat d’amener décerné le 5 janvier 2024 contre son client et, conséquemment de déclarer le dit mandat d’amener inopérant sur toute l’étendue du territoire.
En outre, la défense dénonce le danger qu’encoure M. Conille dans un contexte pareil où la légèreté des autorités judiciaires aurait pu exposer l’ex dignitaire à la fureur populaire et au sentence du “Bwa kale”. Soulignons au passage que le juge a ordonné l’arrestation de l’ex- vice-président de l’assemblé nationale, Cholzer Chancy, ce 22 janvier dans le cadre de cette affaire.