Le groupe d’appui aux rappatriés et réfugiés (GARR) se dit préoccuper par la décision de la République Dominicaine de construire un mur délimitant la frontière haïtiano-dominicaine. Cette mesure prise par les dominicains pour régulariser la migration clandestine sur la frontière risque d’affecter la relation harmonieuse des deux peuples qui vivaient le long des points frontaliers.
C’est le porte-parole du GARR, Joseph Mike Lisias qui a exprimé la préoccupation de sa structure par rapport à cette mesure dominicaine. Les deux peuples partagent des relations harmonieuses au niveau de la frontière. Une réalité ignorée par les autorités étatiques, rapporte le Porte-parole.
Selon M. Lisias, la séparation des deux peuples est une entrave à leur parfaite relation. Cela créera beaucoup plus de problèmes au lieu d’en resoudre. Ce n’est vraiment pas une bonne idée déplore le militant des droits de l’homme qui regrette que ce mur va détruire tous les efforts que sa structure a consenti en terme d’harmonisation des relations entre les deux peuples.
D’après le porte-parole, les raisons avancées pour l’érection de ce séparateur ne sont pas fondées. Il y a mille possibilités si les autorités de l’autre bord de l’île voulait réellement réduire la migration clandestine et mieux controler la contrebande. À travers cette décision, les voisins dominicains corsent la distance physique et sociale des deux peuples.